La révision de la Constitution algérienne de 1996, envisagée par référendum avant la fin de l’année en cours, n’est pas considérée comme une priorité par l’ancien secrétaire général du Front de libération nationale, Boualam Benhamouda, qui s’est inscrit ainsi à contre-courant de son propre parti. M. Benhamouda, qui intervenait dimanche dernier dans le cadre de l’université d’été de Boumerdès, initiée par une organisation estudiantine sur le thème "Citoyenneté et pouvoir", a affirmé que la révision de la constitution "demande une large concertation avec les partis politiques, car la constitution concerne l’avenir de toute une nation et non celui d’une personne".