Saïd Saâdi, président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD-opposition) a vu dans les dernières élections locales en Algérie, une opération de «répartition des quotas entre les partis de l’alliance présidentielles», dénotant «un phénomène inédit dans la fraude» avec une «épuration des acteurs politiques indociles de tous les grands centres urbains ».
Dans un entretien publié lundi par le journal «El Watan», M. Saâdi, a reproché à l’administration d’avoir orchestré des pratiques visant à reléguer les partis d’opposition dans le monde rural, en s’étonnant que «le RCD qui a pu préserver des sièges aux assemblées populaires de Wilaya à Tamanrasset , Illizi. n’en a obtenu aucun à Alger, son fief, Boumerdès ou Sétif», qui sont autant de «centres urbains où s’élaborent et se traitent les décisions politiques et économiques». M. Saâdi y voit les signes d’une «déconstruction de la nation» et d’un «délitement éthique et politique».