Le correspondant du journal "Le Figaro" à Alger, Arezki Aït-Larbi, a été convoqué mercredi 2 mai devant le tribunal correctionnel d’Alger pour répondre d’une affaire de diffamation «que l’on croyait caduque puisqu’elle remonte à plus d’une douzaine d’années», écrit le quotidien français.
Le quotidien rappelle que le fait reproché à son correspondant est d’avoir publié en 1994 un article sur les conditions carcérales au pénitencier de Tazoult-Lambèze dans lequel il mettait nommément en cause le directeur de l’application des peines au ministère de la Justice, Abdelkader Sallat. «Ce dernier porte plainte. En 1997, le juge d’instruction, visiblement sous influence, délivre un mandat d’arrêt contre Arezki Aït-Larbi», note le quotidien français, ajoutant que le journaliste algérien ne sera informé du verdict qu’en 2006, lorsque la police bloque le renouvellement de son passeport qui ne lui sera restitué que six mois plus tard grâce à une pétition.