Le Mouvement démocratique et social algérien a décidé de boycotter les élections législatives, prévues le 17 mai, tandis que d’autres partis de l’opposition abordent ces prochaines élections en étant minés par des problèmes de dissidence. Selon le secrétaire général du MDS, Ahmed Meliani, qui s’exprimait lundi lors d’une conférence de presse, la décision de boycott procède du constat que «ces élections ne changeront pas grand-chose à la situation» et que «leurs résultats sont connus d’avance». Le MDS, qui se réclame de la mouvance autrefois représentée par le Parti de l’avant-garde socialiste (PAGS-communiste) a tenu son congrès les 22 et 23 février dernier, après des dissensions internes consécutives au décès de son ex-secrétaire général Hachémi Cherif. Une aile dissidente contestant la direction actuelle avait tenu un congrès parallèle et se considère toujours dépositaire de la légitimité du MDS. D’autres partis de l’opposition algérien abordent les prochaines élections en étant minés par des mêmes problèmes de dissidence.