Selon des sources occidentales, les renseignements généraux de la police algérienne éplucheraient actuellement le dossier de Abdallah Djaballah. A l’aise aussi bien dans l’ombre qu’en plein jour, cette figure de proue de l’islamisme, chef du parti El Islah, aurait toutes les chances de franchir les portes du second tour qui l’opposerait à Bouteflika, en une répétition à l’algérienne du deuxième tour des élections présidentielles françaises. Une perspective probable mais qui ne fait ni le jeu des démocrates ni celui de l’aile dure des généraux du régime, encore moins des partenaires étrangers du pays.