Le patron du quotidien «Assabah» a été définitivement condamné par la justice française pour diffamation envers un journaliste de la chaîne publique France 3 qu’il accusait d’être un agent des services secrets algériens, a-t-on appris mercredi auprès du tribunal. Abdelmounaïm Dilami, directeur de la publication du quotidien en langue arabe Assabah, avait été condamné par défaut le 14 octobre 2008 à 3.000 euros d’amende et 5.000 euros de dommages et intérêts. Il avait fait opposition à ce jugement, mais s’en est désisté mardi, rendant sa condamnation définitive. En octobre 2007, le journaliste de France 3 Joseph Tual avait révélé l’existence de cinq mandats d’arrêt délivrés par un juge français à l’encontre de ressortissants marocains soupçonnés d’avoir participé à l’enlèvement de l’opposant marocain Medhi Ben Barka en 1965 à Paris.