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Bataille d’Anoual : une page glorieuse de l’histoire

Le peuple marocain et la famille des anciens résistants et membres de l’armée de libération célèbrent, ce mercredi, le 89ème anniversaire de la glorieuse bataille d’Anoual, au cours de laquelle les tribus du Rif, dirigés par Mohamed Ben Abdelkrim El Khattabi, ont infligé une défaite cuisante à l’armée d’occupation espagnole. Sous le commandement de ce fin stratège et chef charismatique de la résistance, les résistants marocains ont réalisé un coup d’éclat lors de la bataille d’Anoual qui a eu un écho au-delà des frontières du Maroc, indique un communiqué du haut commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de libération. D’une part, la bataille a complètement changé la donne militaire. Ce n’est plus l’armement lourd ou le nombre de soldats qui font gagner la guerre, mais plutôt la mobilité, la foi et une parfaite connaissance du terrain qui font la différence. D’autre part, la bataille a constitué un catalyseur pour la prise de conscience de tous les peuples colonisés quant aux réelles perspectives qui s’ouvrent pour changer le fait colonial, du moment qu’ils se sont rendus compte que les puissances coloniales ne sont pas invincibles. La bataille d’Anoual s’identifie à ce site situé entre Mellilia et Al-Hoceima, où le général Sylvestre, commandant en chef de quelque 60 mille hommes de l’armée espagnole installée dans cette région, donna l’ordre de concentrer la majorité de ses troupes, comptant sur le nombre impressionnant de ses soldats et son armement moderne. Ce faisant, il n’avait pas le moindre doute qu’il allait écraser et mettre en pièces la résistance. Mais la détermination, la bravoure et la foi des résistants et le sens de l’organisation dont était doué leur chef ont scellé le sort de la bataille à l’avantage des résistants. L’armée espagnole a essuyé une défaite cuisante qui a pris l’allure de désastre national en Espagne avec en prime la fin du mythe de l’armée moderne à la supériorité écrasante. Le général espagnol, qui n’imaginait guère, même pas dans les pires scénarios, une telle débâcle, se trouva dans l’obligation d’ordonner le retrait chaotique de ses troupes. Le peuple marocain saisit la commémoration de cette bataille, considérée comme le premier soulèvement de grande ampleur contre l’occupant, pour rendre hommage à l’abnégation, à la bravoure, à l’esprit de sacrifice, à l’héroïsme et à l’attachement à la patrie dont ont fait montre les populations rifaines.

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