Dans la foulée du scandale de l’Orphelinat de Aïn Chock, les bienfaiteurs de Casablanca, qui se recrutent notamment parmi la communauté des commerçants, ont été sollicités par les autorités pour mettre la main à la poche. Certains le font de bonne grâce alors que d’autres rechignent. Une chose est sûre : les mécènes veulent être rassurés sur la manière dont leurs contributions vont être gérées.
En procédant ainsi, les autorités, seraient-elles en train de mettre la charrue avant les bœufs? Contribuer, oui, mais encore faut-il que le secteur de la bienfaisance soit apte à recevoir des dons et à les utiliser à bon escient.