En réaction aux déclarations de la FAO, le coordinateur national de la lutte antiacridienne, le colonel Mohamed Amhaouech, a affirmé que le Maroc continue à déployer des efforts considérables qui lui ont permis de traiter l’ensemble des essaims émanant de Mauritanie et d’Algérie, ainsi que les larves issues de ces essaims.
Le colonel Amhaouech a précisé, dans un communiqué du ministère de l’Agriculture, que l’ensemble des zones de pâturage et de cultures du Maroc étaient et seraient menacées par le fléau, et pas seulement le verger agrumicole. C’est pour cela que le Maroc a mobilisé toutes ses ressources pour traiter de novembre 2003 à avril 2004, 908.000 hectares et non pas 200.000 hectares.