Des cadres et intellectuels irakiens en exil, qui avaient lancé, le 13 février, un appel pour un départ volontaire des dirigeants à Bagdad afin d’éviter une guerre, ont exprimé dimanche leur inquiétude face aux projets américains pour l’après-Saddam Hussein. « Face à l’éventualité d’une guerre contre l’Irak (…) et la possibilité de la mise en place d’une administration militaire américaine évoquée par des responsables américains, nous exprimons notre inquiétude face à toute mesure allant dans ce sens », affirme le groupe dans un communiqué transmis à l’AFP à Nicosie.
« Nous appelons au respect de la volonté de notre peuple et de son droit légitime à instaurer un régime démocratique », indique le groupe, qui comprend notamment plusieurs anciens ministres et diplomates. « Nous appelons le secrétaire général de l’Onu, et à travers lui, le Conseil de sécurité, à respecter cette demande légitime de notre peuple, et oeuvrer pour l’instauration d’une administration irakienne provisoire qui gouvernera le pays, en coopération avec les Nations unies, et qui remettra par la suite le pouvoir à un gouvernement irakien démocratiquement élu », ajoute-t-il.