Des journalistes marocains et acteurs de la société civile belge ont été interdits, jeudi, d’assister à une conférence de presse organisée par les séparatistes au centre de presse international à Bruxelles. Les organisateurs, qui filtraient les journalistes à l’entrée, ont signifié de manière agressive aux journalistes marocains qu’ils étaient indésirables à cette réunion «privée entre presse et diplomates», ouvrant toutefois largement les portes devant les représentants des médias algériens. D’autres journalistes, le député fédéral belge, Denis Ducarme et des acteurs de la société civile se sont vu à leur tour interdire l’accès à la salle pour assister à cette conférence de presse, annoncée par plusieurs médias.
La sélection des journalistes à une conférence de presse publique en dit long sur les pratiques anti-démocratiques des séparatistes et le discours à sens unique qu’ils veulent développer, y compris dans une grande capitale occidentale, alors que la communauté internationale célèbre le 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Cette attitude constitue également une entorse à la liberté de la presse, de surcroît au siège de l’Union européenne.