Des membres présumés du réseau Al-Qaïda sont actuellement interrogés par les autorités iraniennes, a rapporté lundi le ministère des Affaires étrangères. Interrogé sur l’avancement du processus d’identification des membres détenus, le porte-parole du ministère Hamid Reza Assefi a déclaré à la presse que "savoir davantage sur leurs réseaux et leurs plans" était prioritaire. "Les identifier, c’est une chose, connaître le fonctionnement de leurs réseaux et leurs plans éventuels, c’en est une autre", a-t-il indiqué précisant que "les services compétents y travaillent et communiqueront plus d’informations le moment venu".
Les responsables iraniens n’ont rien révélé sur le lieu, les conditions de détention et la date d’arrestation des présumés membres du réseau. Les autorités iraniennes ont reconnu le 25 mai pour la première fois qu’elles détenaient des membres d’Al-Qaïda, le réseau dirigé par Oussama Ben Laden. Les Etats-Unis l’accusaient alors d’abriter des membres du réseau dont certains auraient dirigé de son territoire les attentats qui ont fait 35 morts le 12 mai à Riyad.
Plusieurs noms ont été cités: Saïf Al-Adel, qui serait le numéro trois
d’Al-Qaïda et serait impliqué dans les attaques de Riyad mais aussi dans celles contre deux ambassades américaines en Afrique orientale en 1998, Saâd, l’un des fils de Ben Laden, Souleimane Abou Ghaïth, porte-parole du réseau, et Abou Moussab Zarkaoui, autre chef opérationnel.