Le ministre de la Justice, Abdelouahed Radi s’est entretenu, vendredi à Rabat, avec le directeur-adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) d’Amnesty International (AI), Phillippe Luther, et Mme Bénédicte Goderiaux, membre du Secrétariat international d’AI. Lors de cette entrevue, M.Radi a indiqué que le Maroc a opté de «manière irréversible» pour une démocratie fondée sur l’Etat de droit et de la protection des droits humains, ajoutant que le Royaume œuvre également à protéger ses citoyens contre les dangers qui les menacent, en particulier le terrorisme. Cette rencontre a été également une opportunité pour mettre en exergue les progrès accomplis par le Maroc pour la consécration de la démocratie et de l’Etat de droit. Le ministre a, en outre, formulé plusieurs remarques quant aux rapports élaborés par certaines ONG qui, a-t-il estimé, «ne mènent pas des enquêtes suffisantes pour découvrir la vérité». De leur côté, les représentants d’Amnesty ont salué les efforts déployés par le Maroc en matière des droits de l’Homme durant les dernières années, notant que l’expérience marocaine dans ce domaine reste un exemple à suivre pour d’autres pays. Les représentants d’AI, qui se sont félicités des «relations étroites» entre le ministère de la Justice et l’Organisation internationale des droits de l’Homme.