Les incidents de Laâyoune n’ont pas été bien expliqués à la société espagnole, a regretté, mardi, Jésus Caldera, ancien ministre espagnol du Travail et président de la Fondation «Ideas» du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), qui a assuré que les forces de l’ordre marocaines n’étaient pas armées lors du démantèlement du campement de Gdim Izik. Les forces de l’ordre chargées de démanteler le campement opéraient sans armes et ce sur ordre du gouvernement marocain, a indiqué le haut responsable du PSOE sur les ondes de la radio COPE, affirmant avoir reçu une information «directe» de Human Rights Watch (HRW) faisant état du décès de 13 personnes dont 11 membres des forces de l’ordre marocaines. Le grand nombre de décès dans les rangs des forces de l’ordre marocaines s’explique par le fait que ces agents n’étaient pas armés lors du démantèlement du campement de protestation, a tenu à préciser Jésus Caldera qui était l’invité du programme matinal de Radio COPE «En asi son las mananas» (Ainsi sont les matinées). Onze éléments des forces de l’ordre sont décédés ainsi que deux Sahraouis dont l’un a été heurté mortellement par un véhicule, a ajouté le responsable du PSOE, qui a condamné la violence quelle que soit sa nature. «Il faut condamner tout type de violence, mais la situation est celle que j’ai décrite», a-t-il affirmé. Interrogé sur la position traditionnelle du PSOE concernant le conflit du Sahara, le président de la Fondation Ideas a affirmé appuyer la «position internationale» sur cette question.