Le procès de onze Maghrébins accusés de faire partie du Groupe islamique armé algérien (GIA) a été reporté lundi au 11 février prochain par la première chambre criminelle du tribunal de Milan, rapportait l’agence de presse italienne ANSA.
Le procureur milanais Dambruoso aurait de fortes présomptions quant à «des liens entre certains des prévenus et un groupe terroriste proche d’Al-Qaïda», a-t-on précisé de même source.
Les conversations téléphoniques entre les membres du groupe, interceptées par les services de renseignements avant leurs arrestations, «feraient état d’un projet d’attentat à la préfecture de police de Milan et de pose d’une bombe dans un avion de ligne».
Les 11 prévenus, de nationalités algérienne et tunisienne, sont poursuivis pour «association de malfaiteurs, trafic d’armes, détention de documents falsifiés et de fausses devises».