Lamine Benomar, membre du bureau politique du PND, ancien ministre et parlementaire, dit en des termes virulents son désaccord avec le secrétaire général du parti Abdellah Kadiri concernant notamment le choix des candidats PND. «Le PND est passé de 7% de sièges à 3% et on risque de n’obtenir que des miettes avec la méthode archaïque de M. Kadiri», selon celui qu’on présentait comme tête de liste sans concurrent à Beni Amir, son bled d’origine ou à Casablanca où il est installé depuis des années. Il n’en fut rien et M. Benomar n’en démord pas.
Ce qui est intéressant c’est que M. Benomar appelle à un PND solide et uni, avec des méthodes modernes de gestion aussi bien administrative que financière du parti qui a de l’avenir. «Le temps des zaim est fini, ajoute M Benomar, et il est temps que nos partis épousent les règles élémentaires de la démocratie interne pour pouvoir asseoir la démocratie dans le pays. Et puis demander les comptes du parti comme l’a fait M. Dkhil trésorier adjoint, exclu par la suite par Kadiri, est une procédure des plus normales.» Une question se pose : la sortie de Benomar augure-t-elle d’une restructuration du PND ?