Les démissionnaires du parti de l’Istiqlal à Tanger-Tétouan qui ont fait beaucoup de tapage sur leur départ du parti de feu Allal El Fassi ressemblent plus à des joueurs de football en quête d’une meilleure offre d’achat par un club. La lettre qu’ils ont adressée au secrétaire général du parti pour annoncer et justifier leur démission montre un discours qui ne correspond pas à ceux qui disent en être les auteurs notamment pour ce qui est de « l’inadaptation de la gouvernance politique du parti avec la période actuelle notamment en ce qui concerne la régionalisation… ». Des sources informées attribuent cet acte à une opération où des intérêts individuels, régionaux et partisans ont convergé donnant lieu à ce départ collectif. Ainsi, des ambitions personnelles locales et la recherche d’une récupération de forces par une formation récente ont coïncidé avec la volonté d’un aspirant à la direction du PI, prêt à tout pour casser ses concurrents potentiels même s’il faut détruire sa propre maison. Ses antécédents à l’UGTM en attestent