Le quotidien algérien « Le jour d’Algérie » a rapporté dimanche que 50% des Algériens ne déclarent pas leurs impôts, se référant au rapport de présentation de la loi de Finances 2005.
Le journal indique notamment que seulement la moitié des commerçants et de ceux qui exercent une profession libérale (50%) font leurs déclarations fiscales, relevant qu’un tiers des déclarations n’est pas suivi d’exécution.
Pour les sociétés, ajoute le journal, seulement 56% déposent leurs déclarations (bilans annuels), dont 17% tirent des bilans déficitaires.
Le quotidien note que la fiscalité ordinaire, alimentant le budget de l’Etat, ne représente en conséquence qu’une part modeste de la richesse nationale.
Les recettes fiscales restent dominées, selon le ministère des Finances, par la fiscalité pétrolière, qui a représenté 65% en 2002 et 70,5% en 2003.
Si la fiscalité provenant de l’impôt sur les revenus (salaires) est en hausse, ces dernières années, ajoute le journal, celle payée par les entreprises est, par contre, en recul, en raison du grand nombre d’entreprises publiques déficitaires et du nombre élevé d’entreprises privées qui bénéficient d’exonérations.