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L’ASM dénonce la partialité du rapport de Human Rights Watch

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Lors d’une conférence de presse tenue, mardi à Rabat, et consacrée au dernier rapport de HRW, le président de l’ASM, Réda Taoujni a souligné que ledit rapport «a été commandé par des adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc».
Il a indiqué que la directrice du département Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch, Sarah Leah Whitson, a refusé à l’issue de la conférence de presse tenue vendredi à Rabat pour la présentation du rapport, d’ouvrir le dialogue avec les organisations marocaines des droits de l’Homme, soulignant que Mme Whitson «a ignoré les questions et interrogations des journalistes et des acteurs associatifs, et décidé de s’absenter de la réunion à laquelle elle avait elle-même appelé antérieurement parce qu’elle ne voulait pas écouter les responsables des organisations marocaines des droits humains, notamment l’ASM et l’Association des disparus victimes du Polisario».
Après avoir rappelé qu’un groupe de HRW, composé de trois personnes, a visité les camps de Tindouf durant quatre jours pour l’élaboration de ce rapport, M. Taoujni s’est demandé «comment est-il possible d’établir un rapport complet sur la situation des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf après une visite guidée de quatre jours dans ces camps?».
Il a, en outre, indiqué que ledit rapport a fait fi des multiples et graves violations des droits de l’Homme qui sont commises quotidiennement dans les camps de Tindouf en Algérie, en flagrante violation des règles du droit international et humanitaire les plus élémentaires, et qui sont mises à nu par de multiples rapports d’organisations non gouvernementales marocaines et internationales.
Pour sa part, Mohamed Ahmed Bahi, acteur dans le domaine des droits humains, originaire des provinces du Sud, a relevé que le rapport de HRW a omis de souligner les cas des prisons secrètes dans lesquelles croupissent plusieurs opposants des dirigeants du Polisario et qui sont soumis à un contrôle sévère des services secrets algériens.
Lors de cette conférence de presse, il a été procédé à la projection d’un documentaire qui relate les graves violations des droits de l’Homme et les souffrances quotidiennes qu’endurent les populations séquestrées issues des provinces du Sud du Royaume ou celles déportées par la force depuis la Mauritanie.
Le documentaire, réalisé dans les camps de Tindouf, avec la collaboration d’acteurs étrangers des droits humains, présente le témoignage d’une fille d’origine mauritanienne «Sultana», déportée dans les camps du Polisario à l’âge de trois ans et qui a raconté avoir été victime de traitement raciste de la part de sa maîtresse qui l’obligeait à effectuer des travaux forcés.

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