Le débat «Médias et société» démarré début mars dernier sous la coupole du Parlement fait l’objet de tentatives de parasitage. La multiplication de débats parallèles semble avoir pour objectif de perturber le climat de sérénité qui a marqué le paysage médiatique ces derniers mois. Depuis le démarrage du projet, les éditeurs et les journalistes marocains ont le sentiment et la conviction que, désormais, le dossier de la presse au Maroc a de fortes chances de se mettre sur les rails de la liberté et de la modernité puisque le chantier est, pour la première fois, mené par les professionnels eux-mêmes, dirigés par un homme de médias qui jouit de la confiance et de la reconnaissance de tous ses confrères. Des interventions externes, comme la journée organisée par la délégation de l’UE à Rabat, tendent à ressusciter des débats stériles qu’on croyait en cours de règlement dans le cadre qui devrait être le leur, à savoir «Médias et société».