Le gouvernement genevois a annoncé qu’il n’avait pas l’intention de réintégrer Hani Ramadan dans son poste d’enseignant de français, en dépit de l’injonction dans ce sens du Tribunal administratif qui a suivi le recours du directeur du Centre culturel islamique de Genève.
Licencié pour un article publié dans le quotidien français « Le Monde » dans lequel, selon ses détracteurs, il défendait publiquement la lapidation, M. Ramadan avait obtenu gain de cause devant la justice après recours. La semaine passée, la commission de recours du personnel enseignant de l’instruction publique avait ordonné la réintégration de Hani Ramadan dans son poste d’enseignant de français au Collège Genevois. Le Conseil d’Etat genevois a reconnu mercredi, devant la presse, être conscient qu’en refusant d’appliquer cette décision, il s’exposait « à une procédure d’indemnisation ».