24 heures

Le Maroc dans le cartel du poisson

L’international Fishmeal and fish oil organisation (IFO en abrégé) est aux pays exportateurs de poissons ce que l’OPEP est aux producteurs de pétrole. Une force de négociation et de régulation de l’offre. L’IFO s’occupe des aspects techniques liés à la pêche et à l’industrie de la pêche, de la problématique des prix et des préservations de la biomasse. Cette année, les normes, la réglementation et la qualité étaient à l’ordre du jour.
Ainsi, les vertus médicinales de l’huile de poisson, (produit riche en oméga 3, force montante dans les ventes) et les nombreux dérivés de la transformation et de la valorisation du poisson ont été parmi les sujets favoris des conférenciers.
Les pays de l’IFO réalisent la majeure partie d’une production mondiale du secteur de la pêche,  estimée à 120 millions de tonnes dont 20% affectées à l’industrie de la farine.
Dans cette organisation, les membres inamovibles ont pour nom le Chili, le Perou, l’Islande, les pays scandinaves et les USA.
La candidature du Maroc, posée l’année dernière par l’ANAFAP,  a été entérinée en marge de la dernière réunion de l’IFO, tenue en Chine, du 14 au 17 novembre. Le choix du pays n’est pas anodin. La Chine est en train de s’imposer comme l’un des grands importateurs des produits de pêche et de dérivés.
Le  staff de l’IFO, composé de 12 membres, a organisé une réception en l’honneur de la délégation marocaine. Pour la petite histoire, les représentants du Royaume à cette conférence ont paradé en tenue traditionnelle. Outre Hassan Sentissi, président de la FENIP et de l’ANAFAP, la délégation marocaine était composée de huit personnes, entre autres, de Ali Razama, président de l’ANAFAP Laâyoune, de Kentaoui Mohamed et de Zerari Mohamed.
Le Maroc a d’ores et déjà présenté la candidature de Marrakech pour abriter la prochaine session de l’IFO, prévue en 2006. La demande  a recueilli un consensus général selon les membres de la délégation marocaine. Dès le mois de janvier 2006, une délégation de l’IFO conduite par son directeur général, Jean François Mithéne, viendra à Marrakech pour voir le site.
Deuxième volet de la participation marocaine à cette session, la demande faite par la délégation de faire partie du conseil d’administration de l’IFO. Une demande acceptée et qui relève désormais d’une simple formalité. Le Maroc sera coopté en mai 2006 au sein de ce conseil d’administration de l’IFO. En intègrant cette association, les industriels marocains pourront certainement régler un vieux conflit, relatif notamment à l’utilisation du terme «Sardine » par des opérateurs sud-américains, à une concurrence parfois difficile sur certains produits.

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