Le parti de Mohamed Cheikh Biadillah veut faire de ses bureaux locaux dans le Sahara marocain des sections exemplaires dans le domaine du militantisme partisan de proximité. Les jeunes militants du PAM dans les provinces du Sud sont cependant confrontés à un problème de taille pour y parvenir. Il s’agit du monopole de l’action politique par les notables qui privilégient l’action politique traditionnelle basée sur le monopole de la parole et de la décision par les «chioukh». Dans la tradition sahraouie, les jeunes se sentent obligés de se soumettre à la «parole des notables».