La mondialisation est loin d’être une panacée pour tout le monde puisqu’elle constitue une menace réelle pour les pays économiquement faibles et culturellement fragiles, a souligné mardi le professeur Abdelhadi Boutaleb. Dans une causerie intitulée « Critique de la mondialisation ? bienfaits et méfaits », donnée en guise de cours inaugural de l’année universitaire 2002-2003 à la faculté de droit-Université Hassan 1er à Settat, le professeur Boutaleb a ajouté que seuls les pays économiquement forts, les Etats-Unis en tête, tirent les bénéfices de la mondialisation. En témoigne cette déclaration de l’ancien président américain, M. Bill Clinton qui disait que « la mondialisation est une chance pour les Etats-Unis. Nous serons les premiers à en tirer les bénéfices ». Ceci reste vrai dans la mesure où les Etats-Unis ont, en quelques décennies, réussi à renforcer leur domination et leur présence sur la scène mondiale, a affirmé M. Boutaleb.