Le tribunal de Première instance de Casa-Anfa a tranché, lundi 21 juillet, le litige opposant le promoteur de l’hôtel Royal Anfa à Casablanca au locataire Palm Dorint Hotels et resorts. Le patron de ce nouvel établissement touristique qui n’a pas encore ouvert ses portes à cause de ce différend s’appelle Abdelhadi Berrada. Pour obtenir l’annulation du contrat de location le liant à son partenaire Dorint (20 millions de Dhs TTC par an), l’intéressé s’est avisé de déposer une plainte en référé. Une plainte qui sera rejetée le 2 juillet pour incompétence. Mais le procureur initie des poursuites à l’encontre du plaignant qui a été condamné à trois mois de prison avec sursis, à des dommages et intérêts d’un montant de 150.000 Dhs et à donner la gestion de l’hôtel au groupe Dorint conformément au contrat signé entre les deux parties. Un contrat que le promoteur a remis en cause sans motif en refusant comme convenu de céder la gestion de Royal Anfa à Dorint. D’où la naissance du litige. Il semble que Abdelahdi Berrada cherche à ouvrir son hôtel malgré cette décision judiciaire.