Hormis quelques petites tensions lors de la séance de vote, l’élection de Fouad El Omari à la tête du conseil de la ville de Tanger s’est passée tranquillement. Bénéficiant d’une majorité établie dans le cadre d’un pacte signé la veille entre le PAM, le RNI et l’UC, le nouveau maire de la ville du détroit n’a pas eu à se bagarrer pour décrocher le poste et le tout s’est passé d’une manière fluide. Toutefois, le nouveau maire sera confronté désormais à un grand défi, à savoir le maintien de la cohérence de majorité. Une mission très difficile vu que l’expérience communale marocaine a démontré la difficulté de maintenir unis des conseillers communaux notamment au moment des votes décisifs et ce même en l’existence d’un pacte écrit et dument ratifié par leurs formations respectives. D’ailleurs la transhumance devient la solution facile pour les élus qui veulent se dérober face à leurs engagements. En tout cas, l’expérience d’un pacte communal que viennent de signer les partis formant la majorité d’El Omari servira de laboratoire aux autres formations et aux observateurs. Pourvu que ça marche. Cela permettrait d’instituer une nouvelle tradition communale.