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Les séparatistes défient la justice

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Le procès des dénommés Ahmed Sbaï, Brahim Sebbar et Abdeslam Loumadi a été reporté, mardi dernier, au 23 janvier pour cause d’absence des accusés. Selon des sources à Laâyoune, les trois individus ont défié la justice en refusant de se rendre à leur procès qui se déroule devant la chambre criminelle (2ème degré) près la Cour d’appel de Laâyoune.
Sbaï, Sebbar et Loumadi, en plus de Haddi Ahmed (le célèbre Elkainane, trafiquant de drogue converti au séparatisme) et de son frère Haddi Salah, avaient été arrêtés en juin 2006 à un barrage de contrôle où ils avaient agressé des policiers dont la plupart s’en étaient tirés avec de graves blessures ( une incapacité de 21 à 25 jours) à cause de l’usage, par les assaillants, d’armes blanches. Quatre des séparatistes avaient d’ailleurs été condamnés à des peines de prison ferme allant de 3 mois à un an.
Le jour de l’agression, Brahim Sebbar et ses compagnons revenaient de Boujdour où ils avaient essayé de mettre en place une antenne de l’"Association des victimes des violations graves des droits humains commises par l’Etat marocain" que préside le même Sebbar.
Suite à leur condamnation, ces derniers étaient passés au chantage à la grève de la faim. Des sources avaient indiqué à l’époque qu’il n’était question que d’une grève de la faim "de façade" à l’instar de celle dont la mode a été lancée par Ali Salem Tamek et ses acolytes, jugés et condamnés pour leur participation aux actes de sabotage qu’a connus la ville de Laâyoune en mai 2005.
Ennaâma Asfari, lui, devrait être jugé lundi prochain pour avoir agressé un officier de police (commissaire) à Smara, samedi dernier. Connu dans les milieux séparatistes "locaux" en tant que président du " Comité franco-sahraoui pour le respect des libertés et des droits humains au Sahara occidental", officine du Polisario basée à Paris, Ennaâma Asfari n’a pas admis, affirme une source à Smara, le fait d’avoir été soumis à un contrôle de routine au moment où il revenait d’un déplacement en France. En attendant son procès, le séparatiste est incarcéré dans la même ville de Smara.
Les "séparatistes de l’intérieur" ont haussé le ton ces dernières semaines en menaçant, ouvertement, de recourir à des actes de sabotage contre les installations et établissements publics des villes du Sahara.
Dans une lettre adressée au chef des séparatistes à l’occasion de la fête du Sacrifice, ils affirment notamment leur volonté de s’attaquer aux infrastructures de l’industrie des phosphates et en particulier le tapis roulant assurant l’acheminement du minerai de Boucraâ à Laâyoune. Auparavant, ce sont des armes à feu, destinées aux milieux séparatistes, qui furent saisies dans la région de Zouirate. Les deux individus qui avaient essayé de les introduire sur le sol marocain (deux ressortissants mauritaniens) avaient été arrêtés et attendent d’être jugés par le tribunal militaire permanent des Forces Armées Royales. La dernière saisie a été opérée, il y a une dizaine de jours, dans la localité de Tah. Il s’agit de trois kalachnikov déterrés suite à un appel anonyme. Une enquête est en cours.

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