La secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach, a souligné, dimanche au Caire, que les voies de transition démocratique sont multiples et qu’il est «faux» d’évoquer une similitude des différents cas. «Il est faux et superficiel que nous considérons qu’il existe une similitude entre les cas et qu’il est possible de reproduire les expériences de transition démocratique» dans la région arabe, a-t-elle précisé lors d’un Forum international sur les changements démocratiques, organisé par le Programme des Nations unies pour le développement. Dans ce sens, Mme Akharbach a ajouté que chaque pays a sa spécificité, son processus historique, ses choix et ses institutions, relevant que malgré l’existence de certains points de convergence et de similitude, les Etats arabes, qui ont connu récemment un changement de leurs régimes, se basent sur des expériences et des accumulations politiques divergentes. Tout en mettant l’accent sur le rôle des jeunes dans le mouvement du changement dans la région arabe, la diplomate marocaine a déploré le manque d’institutions de médiation et d’encadrement politique capables de contenir les jeunes et de les mobiliser en vue de leur permettre de jouer un rôle d’avant-garde et efficace.