La Cour suprême mauritanienne a rendu, jeudi, un arrêt accordant une mise en liberté provisoire à 8 salafistes jihadistes accusés de lien avec le GSPC algérien et d’appartenance à une organisation extrémiste non autorisée (le Groupe mauritanien pour la prédication et le jihad, GMPJ). La cour avait confirmé pour les 8 détenus islamistes un arrêt rendu il y a quelque mois par la cour d’appel au tribunal de Nouakchott accordant la mise en liberté provisoire à 21 présumés salafistes, dont trois se sont évadés de la prison en fin avril dernier.
Elle a renvoyé le dossier des 21 prévenus pour être jugés par la cour criminelle de Nouakchott, mais sans fixer de date pour la tenue du procès.
Les 8 bénéficiaires de la mesure de liberté provisoire devront, selon la loi, retourner en prison à la veille du procès et devaient, avant de quitter la prison, jeudi, fournir une "garantie d’amener" et payer une caution
de 5000 ouguiyas (200 DH), a expliqué l’un des avocats de la défense. Ce groupe de salafistes jihadistes présumés avait été arrêté en avril 2005 et inculpé.