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Nabil Benabdallah répond à Bziz

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Nabil Benabdallah, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a nié avoir affirmé que l’humoriste Ahmed Senoussi, alias "Bziz", ait été interdit avant 2002 de passage sur les médias audiovisuels publics. «Je n’arrive pas à cerner ce qu’il veut réellement. La campagne qu’il mène actuellement dans différents journaux me laisse pensif», affirme M. Benabdallah dans une déclaration à ALM. «D’abord, il commence par dénaturer mes propos car je n’ai jamais dit, ni affirmé qu’il était interdit avant 2002», ajoute Nabil Benabdallah qui précise qu’il ne peut se permettre de porter un jugement sur une période où il n’était responsable de rien. Le ministre de la Communication explicite son propos en affirmant que la délégation qu’il a reçue, lundi 11 décembre, voulait pousser dans le sens d’une telle déclaration pour arracher une sorte de «réhabilitation morale pour Bziz». «Je n’ai pas accepté, mais un accord a été dégagé de manière à dégonfler cette baudruche». Le ministre PPS fait allusion aux multiples offres qui avaient été faites à Bziz pour mettre fin à ce que ce dernier qualifie de 18 ans d’"interdiction" d’entrer en contact avec son public et ses fans. «Au lieu d’agir dans la décence et la pondération pour arriver à la matérialisation d’une solution, sur laquelle nous travaillons d’ailleurs, voilà que nous avons droit à une attitude qui ne dénote pas d’une véritable envie de tourner la page et de regarder vers l’avenir», regrette encore Nabil Benabdallah. Si le responsable gouvernemental n’a pas accepté de dévoiler la nature de cette solution, une source informée a précisé que ladite solution est un passage sur 2M, probablement jeudi 21 décembre. "A condition et sous réserve que Bziz ne se débine pas", ajoute la même source.
Plusieurs offres avaient été faites à Bziz pour "tourner la page" et dont une offre qui lui a été faite, dernièrement, par Faïçal Laraïchi, pour la bagatelle de 1 million DH. Ahmed Senoussi, lui, tenait à être l’invité d’une émission en direct pour, à l’en croire, s’exprimer sur les "longues années d’interdiction" et le faire à la manière d’un acteur politique.
A la place, il continue de multiplier les sorties protestataires et dont la dernière avait été la menace de s’immoler par le feu à l’ouverture de la dernière édition du Festival international du film de Marrakech. Le jour "J", il s’astreindra à une petite manifestation en compagnie de quelques-uns de ses sympathisants.
Une délégation du comité de soutien avait rencontré, encore une fois, le ministre de la Communication, lundi 11 décembre 2006. Cette dernière est composée de Hassan Nafali, Touria Jabrane, Abdelouahed Ouzri et Mohamed Hafid.

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