Les liens entre le délitement du Front Polisario et le développement du terrorisme au Sahel sont de plus en plus étroits et l’effondrement de ce mouvement alimente l’activité de l’organisation AQMI, indique jeudi l’ESISC. «Si cette hypothèse reflétait à l’origine la simple crainte d’une dérive du Polisario, elle devient chaque jour un peu plus concrète, au point de faire désormais consensus chez les analystes de la situation sécuritaire dans la région», souligne l’Esisc dans un rapport intitulé «Le Front Polisario et le développement du terrorisme au sahel». «L’un des éléments majeurs qui motiverait les membres du Polisario désireux de rejoindre les rangs de l’AQMI ou d’autres organisations islamistes armées serait le fait que ces groupes tentent de cibler le Royaume du Maroc, le pays même que la propagande séparatiste leur a appris à haïr depuis leur enfance», écrit l’Esisc.