24 heures

Pour la parité dans le recrutement

Promouvoir la parité dans la politique de recrutement du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) passe nécessairement par le renforcement de la sécurité du personnel humanitaire, notamment féminin, a souligné Abderrazzak Laassel, ministre plénipotentiaire à la mission permanente du Maroc auprès de l’Office des Nations unies à Genève. M. Laassel, qui s’exprimait récemment lors de la 47ème réunion du Comité permanent du HCR, a précisé que cette sécurité qui doit être assurée, en adoptant notamment une attitude de fermeté à l’encontre des personnes convaincues de crimes contre le personnel onusien et également par la transparence des enquêtes menées pour élucider de tels crimes. Des mesures pareilles, a-t-il ajouté, encourageront les femmes à aller sur le terrain et éviteront au HCR d’enregistrer une baisse dans cette catégorie du personnel tel que cela a été constaté au 9 février 2010. Le diplomate marocain a demandé au HCR d’apporter la lumière sur la baisse de 3% du personnel féminin sur le terrain, entre le 1er août 2009 et le 9 février 2010 et d’expliquer aux membres du Comité exécutif les causes de cette baisse soudaine, et si elle n’est pas sans relation avec les actes de violence dont a été, notamment, victime une fonctionnaire du HCR dans les camps de Tindouf. M. Laassel a, dans ce contexte, attiré l’attention du Comité exécutif sur une information rapportée, la semaine derrière, par des organes de presse de la région ainsi que des sites Internet selon laquelle une fonctionnaire du HCR a été victime d’un viol collectif perpétré par trois individus au visage masqué alors qu’elle se rendait en tournée d’inspection dans les camps de Tindouf. Les trois agresseurs se seraient, également, livrés à des violences physiques caractérisées sur la fonctionnaire internationale. Le médecin lui a prescrit un arrêt maladie de deux mois et constaté des viols multiples, a-t-il ajouté, en se référant aux mêmes sources. Alors que la victime voulait porter plainte, l’épouse d’un haut responsable du polisario a usé de mannœuvres pour étouffer l’affaire en accusant la victime d’avoir provoqué ses agresseurs par le port d’une tenue qu’elle a qualifiée d’affriolante, a indiqué le diplomate marocain, relevant que ce crime, qui n’est pas isolé, démontre le taux de criminalité très élevé dans les camps de Tindouf et illustre bien l’état de non- droit qui y sévit avec le silence complice de l’Algérie.

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