Le Maroc a réalisé des « progrès sensibles » dans la libéralisation des échanges au cours de la période 2002-2003, alors que la réglementation du marché du travail y a évolué dans le bon sens avec l’adoption du « code du travail », estime mercredi la Commission européenne. Dans un rapport sur la croissance dans la région méditerranéenne en 2003, l’exécutif européen indique également que la réforme de l’administration publique au Maroc figure parmi les mesures « les plus notables » qui ont été prises au cours de la même période. Le rapport de la Commission constate globalement le retour de la croissance dans la région méditerranéenne en 2003, avec un taux de croissance agrégé de l’ordre de 3,5% (1,6% en 2002), et une inflation en baisse avec un taux d’environ 2%.
Depuis 2000, les réformes ont progressé dans certains pays et dans des domaines particuliers, notamment la libéralisation des échanges, la gestion budgétaire, les privatisations et les politiques du marché du travail. Cependant, l’impact positif des réformes économiques est compromis, notamment par la faiblesse de la croissance économique et divers facteurs d’ordre intérieur, estime la Commission européenne.