A l’occasion de la 5ème session du Conseil d’association Union européenne-Algérie, tenue le 15 juin dernier au Luxembourg, l’Algérie a, une nouvelle fois, donné la preuve de son implication incontestable dans le différend régional sur le Sahara marocain, et démontré sa responsabilité directe dans la situation que connaît le processus de négociation en vue d’une solution politique et définitive. La déclaration unilatérale publiée par l’Algérie à l’issue du Conseil d’association avec l’UE, est outrageante d’hostilité au Maroc et de parti pris contre le Royaume. Interrogé à ce sujet, l’ambassadeur du Maroc auprès de l’UE, Menouar Alem, a déclaré qu’un nouveau pas a été franchi par l’Algérie dans son hostilité au Maroc, en demandant vainement à l’UE de prendre position en faveur de l’élargissement du mandat de la Minurso, et de boycotter les accords et contrats visant l’exploitation des ressources naturels du Sahara marocain. Ce développement, estime l’ambassadeur, dément clairement le statut de «pays observateur» dont se pare l’Algérie, et atteste qu’elle est partie à part entière dans ce différend qu’elle alimente et entretient depuis des décennies.