L’Association des disparus du Polisario a interpellé le Programme
des Nations Unies pour le développement (PNUD) au sujet des manoeuvres algériennes consistant à grossir le nombre des séquestrés des camps de Tindouf à des fins politiques et de propagande.
Dans une lettre adressée au Représentant résident du PNUD à Rabat, l’Association affirme que plus de 60.000 citoyens algériens d’origine sahraouie ont été installés à Tindouf et sont comptabilisés parmi les Sahraouis des camps des réfugiés qui se situent à une dizaine de kilomètres de la ville. Ces personnes, qui bénéficient de tous les avantages, notamment en matière de logement, contrairement aux séquestrés originaires des provinces marocaines du sud qui
subsistent dans des conditions inhumaines, sont exploitées doublement, aussi bien par l’Algérie que par le Polisario, en tant que citoyens algériens d’origine sahraouie, d’une part, et en tant que citoyens sahraouis réfugiés, d’autre part, souligne l’Association.