L’Organisation internationale de défense des droits humains «Human Rights Watch» (HRW) a affirmé qu’elle «n’a trouvé aucune preuve pour appuyer» le prétendu bilan avancé par le Polisario lors du démantèlement du camp de Gdim Izik. «Notre enquête a confirmé deux morts parmi les civils lors des événements du lundi 8 novembre, et nous n’avons trouvé aucune preuve pour appuyer le bilan avancé par le front Polisario qui parle de 36 civils ou plus tués au cours des violences», a affirmé Peter Bouckeart, directeur des situations d’urgence à HRW, dans un entretien publié dimanche par le journal algérien «El Watan». L’Organisation internationale de défense des droits humains a également affirmé que les forces de l’ordre marocaines n’ont pas utilisé d’armes à feu, ajoutant que les autorités marocaines «n’ont pas entravé» le travail de HRW à Laâyoune. «Notre enquête n’a pas prouvé l’utilisation d’armes à feu lors de la fermeture du camp de Gdim Izik» par les forces de l’ordre, a-t-il indiqué.