Une chanteuse tunisienne a nié avoir tenu des propos hostiles au Prophète au lendemain d’un appel à sa condamnation à mort par un juge religieux saoudien pour « apostasie ». « Je ne suis pas folle pour tenir de tels propos », a expliqué la chanteuse Zikra, dans une interview publiée vendredi par le journal Al-Hayat.
« Je suis très attristée par ce qui s’est produit, car je suis dans l’obligation de défendre ma religion », a poursuivi la chanteuse, en affirmant qu’un journaliste avait mal interprété ses propos.
« Que Dieu lui pardonne de m’avoir attaquée et mise dans cette situation déplorable », a-t-elle dit. Le juge, cheikh Ibrahim Al-Khodeiri, du grand tribunal de Ryad, avait affirmé jeudi 7 février que les propos de Zikra, constituaient « un acte d’apostasie qui mérite d’être puni par l’exécution ». Il a affirmé que la chanteuse « s’est moquée du Prophète en comparant ce qu’elle a enduré à l’hostilité rencontrée par le Prophète quand il a commencé à répandre la religion islamique ».