Une jeune marocaine, Mayssoun Chakir , étudiante au Canada, a appelé les institutions de l’ONU à accorder davantage d’attention à la question de la parité entre les genres, tant il est apparu que l’élimination de la pauvreté, la protection de l’environnement, la paix et le développement durable étaient indissociables de cette question.
Intervenant devant la commission de la condition de la femme qui a entamé lundi au siège de l’ONU, les travaux de sa quarante-sixième session, placés sous le thème de « l’élimination de la pauvreté », l’oratrice a surtout évoqué la situation précaire des jeunes femmes qui se marient trop, tôt et enfantent rapidement et qui n’ont guère de perspectives d’avenir.
À cet égard, la jeune marocaine, qui s’exprimait au nom d’une ONG internationale (Caucus des jeunes), a plaidé en faveur de la garantie du plein exercice des droits économiques, politiques, sociaux, culturels, de reproduction et de santé de cette catégorie vulnérable de la société. la représentante de l’ONG a par ailleurs suggéré que les recommandations et mécanismes de la commission soient revus pour davantage d’efficacité et de coordination, notant que la commission devrait être l’instance appropriée pour traiter de nouvelles questions concernant les jeunes femmes et la garantie de leurs droits.