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Accidents de la route

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Après le drame de la route qui a coûté mardi dernier la vie à 43 personnes et blessé plus d’une vingtaine, place aujourd’hui au diagnostic et à l’action pour lutter, de manière urgente et structurante, contre ce fléau qui fait plus de 4.000 morts par an. C’est ainsi qu’un comité d’urgence gouvernemental présidé par le chef de gouvernement et duquel font parti les ministres de l’intérieur, de la santé, et le ministre délégué chargé de l’administration de la défense nationale, s’est réuni mercredi 5 septembre pour identifier les mesures à prendre pour faire face à la problématique des accidents de la route.
Il en est ressorti la mise sur pied d’une cellule de réflexion qui a pour objectif de trouver les moyens de lutter contre les accidents de la route, professionnaliser davantage le secteur du transport afin qu’il réponde aux exigences de qualité et de sécurité routière et qu’il s’ouvre à l’investissement et à la concurrence. Cette cellule viendra renforcer le dispositif institutionnel de lutte contre le fléau, qui inclut le Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) présidé par le chef de gouvernement, et le Comité permanent de sécurité routière (CPSR), placé sous la présidence du ministre de l’équipement et du transport, a indiqué M. Rabbah dans une déclaration à la presse, à l’issue de la réunion du comité d’urgence gouvernemental.
Et parmi les mesures envisagées par l’Exécutif, on note le retrait du parc de tout autocar ne respectant pas les normes techniques en vigueur et en renforçant le contrôle technique qui est du ressort des cadres du ministère et des centres de visite technique, notamment au niveau des gares routières, des sorties et des entrées des villes, ainsi qu’au niveau des sociétés de transport.
D’autres mesures visent à renforcer le contrôle exercé par les services de la Gendarmerie royale et de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et à veiller à ce que les sociétés de transport respectent le règlement en vigueur en ce qui concerne le temps de conduite qui ne doit pas dépasser huit heures, a précisé M. Rabbah, ajoutant que son département se penchera également sur l’amendement du Code de la route, sur la base des propositions formulées auparavant par les professionnels du secteur. L’actualisation du Plan stratégique intégré d’urgence de la sécurité routière (2011-2013), l’éradication des points noirs ainsi que l’élimination des voies ferrées dangereuses pour un budget de 400 millions de dirhams, sur la base de la carte des accidents de la circulation qui identifie chaque année les points noirs nécessitant une intervention urgente, figurent également parmi les mesures que le gouvernement entend mettre en œuvre.

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