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Al-Hoceima : 27 éléments des forces de l’ordre blessés

© D.R

La DGSN dément l’utilisation de balles en caoutchouc ou de bombes lacrymogènes

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Selon les autorités locales de la province d’Al Hoceima, «l’intervention s’est déroulée dans le respect total des règles et dispositions légales, afin de disperser ces attroupements et rétablir le trafic routier».

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La direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) est catégorique. Aucune arme de service n’a été utilisée dans le cadre de l’intervention des services de police pour disperser une manifestation illégale à Al Hoceima. Suite à l’apparition d’information sur les réseaux sociaux, la DGSN a démenti l’usage par les éléments de la force publique chargée du maintien de l’ordre public de balles en caoutchouc ou de bombes lacrymogènes pour disperser un rassemblement sur la voie publique, dimanche à midi et dans l’après-midi, à l’intérieur de la compétence territoriale des services de la Sûreté nationale à Al-Hoceima. Dans la même mise au point diffusée aux médias, la DGSN précise qu’«aucun type d’arme de fonction n’a été utilisé» et que «personne n’a été arrêté dans le cadre de ces événements». Selon la même source, les informations relayées concernant ces événements sur le Web sont fausses et non véridiques. La police a donné sa propre version des faits dans sa mise au point. «Les forces publiques se sont interposées à l’organisation par un groupe de personnes d’un rassemblement sur une place publique dans la ville d’Al-Hoceima, en application d’une décision d’interdiction émanant des autorités locales compétentes et notifiée aux concernés, ce qui a poussé certains d’entre eux à procéder à des jets de pierres à l’encontre des éléments de la force publique, infligeant des blessures corporels à un nombre d’éléments de la Sûreté», apprend-on auprès de la police.

Jets de pierres

Par ailleurs, le centre de Boukidaren a connu l’organisation par un groupe de personnes d’un sit-in de protestation dimanche dernier. Le hic, c’est que le groupe de personnes n’a pas satisfait les conditions légales en vigueur en la matière. Les manifestants ont fini par bloquer volontairement la voie publique ce qui a poussé les autorités publiques à intervenir. Selon les autorités locales de la province d’Al Hoceima, «l’intervention s’est déroulée dans le respect total des règles et dispositions légales, afin de disperser ces attroupements et rétablir le trafic routier». La même source a précisé que lors de cette intervention, certains manifestants ont procédé à des jets de pierres à l’encontre des forces de l’ordre public, blessant 27 éléments, qui ont été transférés à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires. Les autorités sécuritaires compétentes ont procédé à l’ouverture d’une enquête sur ce sujet, sous la supervision du parquet général, afin de déterminer l’identité des agresseurs et prendre les mesures légales qui s’imposent, précise-ton. Ces événements ont eu lieu suite à des appels lancés par des individus sur les réseaux sociaux afin de manifester pour la commémoration de la mort de Abdelkrim El Khatabi. Des manifestations qui n’auraient pas obtenu les autorisations nécessaires comme prévu par la loi et les règlements en vigueur.

Pour rappel, des appels similaires sont régulièrement lancés sur le Web depuis le décès tragique d’un poissonnier dans la ville d’Al Hoceima.

Réseaux sociaux

C’est dans les réseaux sociaux que les appels à organiser des sit-in ou manifestations, sont lancés. Certains groupes de personnes sont très actifs dans le monde virtuel. Tous les rassemblements sont automatiquement filmés puis partagés sur les réseaux sociaux. Ces derniers sont, malheureusement, un terrain fertile pour les rumeurs.

Ce fut le cas d’ailleurs lors des événements du dimanche dernier lorsque certains «posts» sur le Web accusaient les services de sécurité d’utiliser des balles en caoutchouc pour disperser les manifestants.

Des rumeurs faisaient également état d’arrestations de certaines personnes. Mais ces informations relayées dans les réseaux sociaux se sont révélées totalement fausses.

La police assure qu’aucun manifestant n’a été arrêté suite à l’intervention des services de sécurité pour disperser une foule bloquant la voie publique et rétablir le trafic.

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Affaire Mohcine Fikri : L’instrumentalisation ?

Depuis octobre dernier, certains groupes de personnes lancent des appels sur les réseaux sociaux incitant les habitants de la ville d’Al-Hoceima et ses environs à manifester après la mort tragique de Mohcine Fikri, un poissonnier dans la ville. Alors qu’une enquête avait été ouverte pour élucider les circonstances de cette affaire, certains agissements sur le Web laissent penser que les lanceurs de ces appels tentent d’instrumentaliser le cas du jeune Fikri.

Pour rappel, un marchand de poisson est mort en octobre 2016, écrasé dans un camion-benne, après la saisie de sa marchandise. Âgé de 31 ans, il vivait dans le quartier de Sidi Abed à Al Hoceima.

Les autorités avaient ouvert une enquête sur les circonstances de cet accident tragique. Les investigations avaient débouché sur l’arrestation d’une dizaine de personnes dans cette affaire.

Le dossier se trouve aujourd’hui devant la justice.

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