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Biadillah réunit son bureau pour préparer la rentrée législative

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La Chambre des conseillers finalise les préparatifs pour la reprise. Les enjeux sont, en effet, très grands puisque le Parlement devra se pencher dès la reprise sur l’examen de la loi de Finances 2013 et probablement les premiers textes qui devront encadrer les prochaines élections. Dominée par les partis de l’opposition, la Chambre des conseillers veut apporter sa touche aux textes qui seront introduits dans le circuit législatif. En attendant la reprise, les députés affûtent leurs armes.
Mohamed Cheikh Biadillah, président de la deuxième Chambre, s’est réuni avec les membres du bureau de la Chambre. Cette réunion avait comme principal ordre du jour l’ouverture de la session parlementaire d’automne prévue le deuxième vendredi du mois d’octobre. Le président de la deuxième Chambre a entamé son propos par la présentation devant les députés du bilan de la Chambre des conseillers entre les deux sessions parlementaires. «Nous avons débattu des actions effectuées par les députés qui se sont poursuivies après la fin de la session du printemps. Il était également question des moyens à même d’améliorer la productivité et le rendement du Parlement», explique une source au sein de la Chambre des conseillers. En effet, une seule loi organique avait été, en effet, adoptée lors de la précédente session, à savoir la loi sur la nomination dans les hauts postes dans l’administration publique. «Dès la reprise, le Parlement devra amorcer le débat sur un ensemble de projets de lois soumis par le gouvernement», ajoute la même source. Au cours de la réunion, les membres du bureau de la Chambre des conseillers ont également évoqué l’organisation d’une conférence internationale sur les défis énergétiques dans la région euro-méditerranéenne. Il était également question de la participation de la Chambre des conseillers représentée par son président à la Conférence européenne des présidents de Parlement qui s’est déroulée à Strasbourg.
A noter enfin que la majorité gouvernementale, composée du PJD (Parti de la justice et du développement), l’Istiqlal, le Mouvement populaire et le PPS (Parti du progrès et du socialisme) est minoritaire dans la Chambre des conseillers. Seul l’Istiqlal et le MP disposent, en effet, de groupes parlementaires. Cette situation risque de compliquer la tâche du gouvernement pour convaincre les conseillers des dispositions de la future loi de Finances.

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