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Bilan en hausse et réalisations probantes: La Sorec, pivot de la filière équine

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Les responsables de la Sorec ont mis l’accent sur le bilan de la mise en oeuvre de la stratégie de la filière équine.

chiffres-cles-de-la-filiere-equine-2015Malgré la pluie qui s’est abattue mercredi annonçant son retour en bonne période d’automne, le Salon du cheval d’El Jadida continue d’accueillir massivement des visiteurs de tous les âges. La foule s’attroupait autour des différents stands parmi lesquels celui de la Société royale d’encouragement du cheval communément appelée Sorec.

Celle-ci a organisé dans le cadre de cette 9ème édition «La journée Sorec». Avec pour thème principal «Pour valoriser les traditions», ladite société démontre clairement son souhait de pérenniser cette culture intrinsèque à l’Homme.

Au cours de cette journée, plusieurs activités étaient au menu. A commencer par les présentations et explications des différentes races qui font la fierté du Maroc, notamment le barbe et l’arabe-barbe. Abdelaziz Bezioui, chef de département de la promotion au sein de la Sorec, a souligné le rôle de la societé qui prend en charge toutes les étapes de l’élevage afin de valoriser les différentes races des chevaux tant au niveau national qu’international.

Lors de cette journée, l’accent a également été mis sur le bilan de la mise en oeuvre de la stratégie de la filière équine. En 5 ans, cette filière marocaine s’est structurée. En 2015, elle comptait 30.000 emplois, contribuant de façon directe ou indirecte à 0,61% du PIB national, ce qui correspond à 6 milliards de dirhams de production de richesse, contre 3,4 milliards en 2007.

L’intérêt de cette stratégie est de faire du Maroc un véritable pays du cheval et que la filière équine soit un moteur de développement économique et social. Elle se décline en 3 axes principaux, à savoir le développement des utilisations du cheval, le développement de la filière et la sauvegarde et la promotion du cheval barbe.

Pour y arriver, il fallait aussi compter sur d’autres projets concernant la mise en œuvre d’infrastructures dédiées à accompagner la vision de développement de la filière. Ainsi, la Sorec est derrière la rénovation et l’équipement des haras nationaux et des stations de monte équine, de l’ouverture de l’hippodrome de Marrakech (fin 2016) et de l’ouverture d’un centre d’entraînement à Bouznika (début 2017).

Il est à noter que la Sorec est une société créée en 2003 sous la  tutelle du ministère de l’agriculture et de la pêche maritime. Parmi ses nombreuses missions on peut retenir  l’encadrement, l’élevage, l’amélioration de la race chevaline dans les haras nationaux, l’organisation des courses hippiques dans les hippodromes, ainsi que la réalisation et l’exploitation d’infrastructures hippiques.

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Infrastructures dédiées

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*  5 haras nationaux et 51 stations de production.

*  1 centre de transfert d’embryons au haras national de Meknès.

*  1 centre national d’insémination artificielle équine  à Bouznika.

*  7 hippodromes

*  1 clinique équine à l’Institut agronomique et vétérinaire  Hassan II.

*  1 école de jockeys à l’Institut Hassan II du cheval.

*  1 école d’art équestre au haras national de Marrakech.

*  1 centre d’entraînement à Bouznika.

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