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Campagne de communication sur la mise à niveau

Quelques mois après le lancement du site sur la mise à niveau, le ministère des Affaires générales a lancé, hier, sa campagne de communication sur la mise à niveau, à l’issue de la réunion du Comité national. Cette campagne présentée à la presse se résume en trois axes. L’objectif principal est de créer un climat général propice à la mise à niveau et à la prise de conscience collective de l’intérêt de ce processus au niveau national.Dans un deuxième temps, il s’agira de cibler l’entreprise en lui explicitant les différentes étapes de la mise à niveau. Le programme vise notamment à combler le déficit de communication enregistré au niveau du dispositif. Cette campagne cible aussi l’opinion publique, les administrations, le secteur privé, les banques, les institutions de garantie, les bailleurs de fonds, les associations professionnelles… En outre, des actions spécifiques viseront les investisseurs potentiels, les entreprises existantes et particulièrement les PME qui sont vulnérables à la concurrence étrangère. L’objectif de cette campagne de communication est de faire comprendre aux entrepreneurs que la mise à niveau est une approche globale qui ne concerne pas seulement l’entreprise. C’est un problème qui interpelle aussi bien l’Administration, le secteur privé que la société civile. Pour oeuvrer dans ce sens, le ministère a mis en place un programme simple et accessible à travers un ensemble d’organismes d’accompagnement et d’assistance. Des fonds de financement et de garantie à des conditions avantageuses sont proposés. Ils compléteront les mesures prises par le gouvernement pour encourager le processus. Quoi qu’il en soit, la mise à niveau est une priorité pour le tissu économique marocain. Mais force est de constater cependant que beaucoup de fonds consacrés à la problématique dorment dans l’oubli . Plus d’un millard d’euros sont mobilisés rien que dans le cadre des différents programmes Meda. D’autres fonds issus de différents organismes existent aussi mais en raison de l’absence de communication, ils sont peu utilisés. Aussi, malgré la multiplication de ces fonds, la PME-PMI rencontre donc toujours les mêmes difficultés pour trouver un financement bancaire. La mise en place des garanties institutionnelles, du genre de celle initiée par Dar Ad-Damane, sont censées baliser le chemin du financement. Dans la région du Souss-Massa, le garantie Energy, aujourd’hui fonctionnelle, s’est heurtée au même problème du déficit d’information. Ce fonds de 30 millions de dirhams, apport principal de l’USAID, est destiné aux collectivités locales pour garantir le financement des infrastructures bases. Normalement, il devait être renforcé en fonction des résultats et du nombre de clients. L’absence de communication d’envergure en a décidé autrement. Il en est de même des fonds Renovotel et Fortex, qui accordent aux secteurs de l’hôtellerie et des textiles des possibilités de financement à des taux de 2% mais qui n’arrivent pas à décoller. Informer sera donc l’une des tâches principales du ministère de la Mise à niveau.

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