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Conseil de la ville de Casablanca : 328 millions de dirhams adoptés pour le budget 2013

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328 millions de dirhams. C’est le montant du projet de budget de la métropole casablancaise pour l’année 2013, adopté par le conseil de la ville lors de la session ordinaire du mercredi 24 octobre.
Le quorum atteint, les travaux de cette session d’octobre se sont tenus sans grand heurt en présence de Mohamed Sajid, président du conseil.
Toutefois, malgré l’adoption à l’unanimité du projet de budget 2013 qui devra, avant d’être débloqué, être approuvé par le ministère de l’intérieur, les élus locaux n’ont pas manqué de formuler un certain nombre de remarques.
Pour eux, la somme approuvée reste en deçà des exigences d’une ville du calibre de Casablanca.
Dans ce sens, les conseillers du MP ont pointé du doigt le niveau bas des revenus de la ville, notamment en TVA. D’après eux, «seuls 40% de ces revenus profitent aux Casablancais, les 60% restants sont transférés au ministère des finances». Le groupe du PJD a également souligné plusieurs dysfonctionnements, notamment en ce qui concerne le revenu des panneaux publicitaires qui doit être réévalué, les prix très bas de la location de parkings qui peuvent atteindre les 75 DH dans certains cas.
Le marché de gros de Casablanca qui rapporte au conseil de la ville 13 milliards de centimes par an, alors qu’il a le potentiel de doubler ces bénéfices, complexes sportifs exploités par des particuliers et ne versant pas de redevance au conseil, propriétés de la ville se trouvant gracieusement et hors de toute loi entre les mains de particuliers. Autant de failles auxquelles il faut remédier. Même son de cloche chez Abdelhak Mabchour, conseiller du Parti travailliste. Selon lui, «à ce jour il existe des loyers de 250 DH en plein boulevard Zerktouni et qui outre cela ne sont pas versés malgré ce montant dérisoire».
C’est dans cet ordre d’idées que M. Mabchour a appelé à une réévaluation minutieuse de toutes les autorisations d’exploitation, un audit visant des sociétés en charge de la gestion des déchets, et du transport urbain, Mdina bus en l’occurrence. Il a dans ce sens évoqué la défaillance de la gestion déléguée des déchets dont la facture a évolué de 24 millions DH, il y a quelques années, à 56 millions pour l’année 2012, «sans effet visible sur la propreté de la ville», souligne-t-il.
C’est ainsi que toutes ces remarques ont été prises en compte par la commission des finances du conseil de la ville et que l’approbation du budget de 2013 a été accompagnée par des recommandations visant à hisser le taux de revenu de la ville. Par ailleurs, tous les conseillers s’accordent sur le fait que depuis la signature de la charte d’éthique, le climat est plus propice aux débats et à la tenue de sessions ordinaires sans blocage.
Notons qu’outre le budget cette session avait à l’ordre du jour 24 points divisés en six axes : financier, cahier des charges, décisions immobilières, décisions administratives, accord de restructuration de zones périphériques, et autres accords. Parmi ces points à l’ordre du jour, on cite celui adopté relatif à la révision à la hausse des indemnités versées aux enseignants des conservatoires artistiques.

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