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COP22 : L’engagement du Royaume

© D.R

Le Maroc a accueilli pour la deuxième fois la Conférence des parties à la convention des Nations Unies sur les changements climatiques

Tous les regards étaient tournés vers le Maroc en novembre 2016. Et pour cause, le Royaume accueillait la vingt-deuxième session de la Conférence des parties à la convention des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22). Après la session de 2001, le Maroc abritait ainsi pour la deuxième fois ce rendez vous planétaire. Le choix du Maroc n’était pas fortuit puisque le Royaume figure aujourd’hui parmi les pays où la lutte contre les changements climatiques est au cœur des priorités nationales. L’organisation de cet événement traduit également et surtout l’engagement royal en faveur de l’environnement. Un engagement de la première heure puisque le Souverain avait conduit la délégation marocaine à la conférence de Rio en 1992 au moment où il était Prince héritier. Aujourd’hui, le souci environnemental est présent dans des politiques et projets menés sur le terrain. La COP22 a été marquée par un discours royal adressé notamment aux chefs d’Etat et de gouvernement ayant pris part à la conférence.

«L’organisation de cette conférence au Maroc pour la deuxième fois, après la session de 2001, traduit notre attachement au cadre multilatéral pour aborder les défis internationaux. Le fait que Marrakech accueille aujourd’hui cette conférence est une preuve de tout l’intérêt que nous attachons aux questions de l’environnement et du climat parmi les priorités du Royaume. En effet, notre pays compte parmi les premiers Etats à avoir contribué à l’émergence d’une prise de conscience mondiale quant au changement climatique, et ce, depuis Ma participation, en 1992, au Sommet de la Terre de Rio, où, en Ma qualité de Prince héritier à l’époque, J’ai conduit la délégation du Maroc», avait indiqué Sa Majesté le Roi. La conférence de Marrakech fut très attendue à un moment où les effets du réchauffement climatique se font de plus en plus fréquents et importants plaçant l’humanité devant d’énormes défis. «L’humanité entière place de grands espoirs sur les décisions qui seront prises au cours de cette conférence. De fait, elle attend plus que la simple annonce d’engagements et de principes pour enrayer le réchauffement climatique et en atténuer les effets.

Elle aspire plutôt à des décisions aidant à sauver l’avenir de la vie sur terre et à la prise d’initiatives concrètes et de mesures pratiques à même de préserver les droits des générations à venir. Par ailleurs, la tenue de cette conférence en Afrique nous incite à donner la priorité à la nécessité de remédier aux impacts négatifs des changements climatiques, qui ne cessent d’empirer dans les pays du Sud et les pays insulaires menacés dans leur existence même». Si de nombreuses initiatives ont été prises à l’échelle planétaire, l’efficacité de ces actions se pose aujourd’hui avec acuité. La question a été ainsi soulevée par Sa Majesté le Roi. «Les quinze dernières années ont vu se répandre un discours centré sur les questions de l’environnement et croître le nombre des associations engagées dans sa défense.

Plus important encore, elles ont été marquées par une prise de conscience accrue quant à la nécessité de protéger l’environnement. Malgré l’émergence de cette prise de conscience positive, sommes-nous sur la bonne voie ? Ce processus commun bénéficie-t-il d’une coordination et d’une collaboration entre tous ?», s’est interrogé le Souverain. Et de poursuivre : «La différence est grande entre les pays et les régions concernant la culture liée à l’environnement. De plus, les priorités chez les pays industrialisés dits avancés ne sont pas les mêmes que pour les pays en développement. Tout aussi important est l’écart qui les sépare en termes de moyens. S’il est normal que chaque partie défende ses intérêts, les décisions prises et imposées ne sont pas, en revanche, toujours à la portée de tous les pays». Face aux défis liés aux changements climatiques, Sa Majesté le Roi avait conclu que «le bilan de cette conférence sera décisif pour le devenir de la nouvelle génération des conférences des parties, qui devront se focaliser sur l’initiative et l’action. En effet, l’Accord de Paris n’est pas une fin en soi. Les résultats de la Conférence de Marrakech sont, plutôt, un test réel pour mesurer la fiabilité des engagements que nous avons souscrits et la crédibilité des parties qui les ont annoncés. L’heure est venue pour redresser la situation actuelle. Nous n’avons d’autre choix que d’œuvrer à rattraper le temps perdu par une mobilisation continue et globale et une cohésion constructive, pour assurer aux générations successives une vie commune digne et durable».

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