«Cultiver les schistes, explorés par OCP, au lieu de brûler du bois», avance le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, qui rappelle que le prix des schistes n’est pas élevé. D’autant plus que les forêts sont menacées et le recours aux schistes permettrait, selon M. Daoudi, de créer un artisanat autour de ceux-ci.
Une vision destinée au désenclavement
«Il faut une vision claire pour désenclaver les régions reculées», souligne Rachid Roukbane, chef du groupe parlementaire du progrès démocratique à la Chambre des représentants, en rappelant que la Constitution prévoit la création d’une société solidaire marquée par l’égalité des chances et la vie décente. Dans ce sens, M. Roukbane conduit l’exemple des classes où les bois ou le gaz de chauffage manquent, outre la carence de moyens nécessaires au quotidien. Chose qui impacte le rendement des élèves. D’autant plus que le prix du bois de chauffage augmente en période hivernale. De surcroît, le chef du groupe parlementaire du progrès démocratique à la Chambre des représentants a saisi l’occasion de son passage pour rappeler l’organisation par le Maroc de la COP22 et son apport pour cette question de chauffage. «Cet événement est une opportunité pour développer des projets énergétiques et environnementaux y compris le chauffage», enchaîne M. Roukbane.
Objectifs de la rencontre
«La journée d’étude est placée sous le thème ‘‘Vers une stratégie nationale équilibrant les besoins en chauffage et les soucis écologiques’’, et est destinée à ouvrir un débat scientifique autour de la problématique du chauffage dans les zones reculées en explorant les formes de soutien nécessaires pour les populations dans ces zones afin qu’elles bénéficient de leur droit au chauffage», précise une note soumise par l’occasion. «La journée d’étude vise également à attirer l’attention sur la nécessité de diminuer le coût financier et écologique en mettant en lumière certaines expériences internationales consistant à trouver des solutions alternatives au bois de chauffage», enchaîne ladite note.