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Derniers préparatifs avant le retrait de Gaza

Le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas s’installe à Gaza à compter de lundi et jusqu’à la fin du retrait israélien de la bande de Gaza pour veiller à ce que cette opération, qui doit débuter dans trois semaines, se déroule dans le calme.
"Je me rends maintenant à Gaza pour y rester pour toute la période du désengagement et en suivre tous les détails", a déclaré M. Abbas à la radio palestinienne. "J’aurai des contacts avec toutes les parties palestiniennes", a-t-il ajouté.
Abbas est soumis à d’intenses pressions internationales pour veiller à ce que le retrait israélien de la bande de Gaza ne soit pas compromis par de nouvelles violences des groupes armés radicaux, tels les islamistes du Hamas et du Jihad islamique.
Le dirigeant palestinien a également déclaré à la radio palestinienne qu’Israël n’avait toujours pas fourni de réponses à certaines questions clés concernant son retrait de ce territoire, occupé depuis la guerre israélo-arabe de juin 1967, lors des discussions entre les deux parties visant à le coordonner.
Il a indiqué avoir souligné la nécessité de réponses rapides d’Israël concernant, notamment, la réouverture de l’aéroport de Gaza et le libre passage entre la bande de Gaza et la Cisjordanie, lors de ses entretiens samedi à Ramallah avec la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice. "Jusqu’à ce jour, nous n’avons pas obtenu de réponses de la partie israélienne avec laquelle nous sommes en contact", a-t-il dit. "Je m’attends à ce qu’ils nous fournissent des réponses cette semaine, mais ce sera trop tard", a-t-il ajouté.
Les entretiens dimanche soir entre le ministre israélien de la Défense, Shaoul Mofaz, et le ministre palestinien de l’Intérieur, Nasr Youssef, centrés sur le retrait, "se sont soldés par un échec", selon les Palestiniens.
"C’était une rencontre négative", a souligné M. Abbas. "Mofaz a dit à Youssef que des réponses lui seront peut-être fournies après la prochaine réunion du cabinet israélien" qui devrait avoir lieu dimanche prochain.
De son côté, Israël peaufine son opération d’évacuation à laquelle doivent prendre part quelque 60.000 militaires et policiers, et qui doit s’effectuer d’un seul coup, en l’espace de deux à quatre semaines, à partir de la mi-août, selon les recommandations de l’état-major israélien. En juin 2004, le cabinet israélien s’était prononcé pour une évacuation en quatre étapes devant obtenir chacune son feu vert.
L’évacuation concerne 8.000 colons de Gaza et ceux de quatre colonies du nord de la Cisjordanie.
"Si la violence continue durant le retrait, l’armée pourrait réoccuper des zones dans la bande de Gaza", a averti le général Dan Harel, commandant de la région militaire sud d’Israël, incluant Gaza, selon la radio militaire. Il est prévu que l’Autorité palestinienne déploie 5.000 policiers armés pour empêcher des attaques lors de l’évacuation.
Le Premier ministre israélien Ariel Sharon avait menacé dimanche les Palestiniens d’un "nouveau genre de ripostes" militaires à l’avenir, suite à la récente attaque qui a coûté la vie à un couple d’Israéliens dans la bande de Gaza.

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