«En tant que compagnie aérienne détenue par son gouvernement, Etihad Airways n’est pas différente des autres compagnies aériennes autour du monde.
La compagnie a toujours été claire sur le fait qu’elle recevait des placements en action et des prêts de son actionnariat, suppléés par 10,5 milliards de dollars de prêts émanant d’institutions financières internationales», a déclaré James Hogan, PDG d’Etihad Airways, lors de son discours à la fondation de la Chambre de commerce pour le 14ème sommet annuel de l’aviation.
Les trois principales compagnies aériennes américaines avaient présenté un rapport au département du transport des Etats-Unis où elles avancent que les subventions que reçoivent les compagnies du Golfe par leurs gouvernements respectifs sont injustes et nuisent à la compétitivité du marché.
Cette plainte des opérateurs américains pourrait remettre en cause l’accord Open Sky signé entre les gouvernements des Etats-Unis et ceux des pays du Golfe.
Concernant cette question, James Hogan a déclaré que l’Open Sky a été «un modèle de succès, générant d’énormes bénéfices pour les voyageurs et pour les compagnies aériennes aux Etats-Unis, aux Emirats Arabes Unis et tout autour du monde». Il a, par ailleurs, souligné que de telles actions pourraient limiter le choix concurrentiel de millions de passagers américains et internationaux dans des marchés que les Etats-Unis ont choisi de ne pas desservir.
«Nous sommes régulièrement critiqués pour notre soi-disant manque de transparence, mais nous voyons peu de compagnies aériennes qui étaient aussi ouvertes aux premières étapes de leur développement, comme nous le sommes durant les nôtres», a-t-il poursuivi, insistant sur le combat que mène Etihad depuis sa création en 2003 pour se faire une place au milieu des compagnies aériennes mondiales.