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Fonctionnaires, faites vos comptes !

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Salaires, indémnités, révision de l’IR… le détail prévu dans le dialogue social

Le dialogue social en cours ne dérogera pas à la règle: la facture sera conséquente. Et au fur et à mesure que les discussions avec les syndicats avancent, le gouvernement précise un peu plus les retombées financières du moins pour la partie qui concernera l’Etat employeur.

A l’heure actuelle, et en ce qui concerne les salariés du public, fonctionnaires, agents des collectivités locales et salariés des entreprises publiques, il reste, en effet, trois principaux scénarios posés sur la table et qui font encore l’objet de négociations. Le scénario 3, le moins coûteux d’entre eux et probablement celui qui plaît le moins aux syndicats, aura un impact annuel de presque 11 milliards DH sur le budget de l’Etat. A l’autre extrême, le scénario 1 pèsera quelque 28 milliards DH par an. Et entre les deux, un scénario dit moyen table sur un coût annuel de 14,6 milliards DH.

Dans l’entourage du chef de gouvernement, des sources expliquent que «pour l’instant, il ne s’agit là que de simples simulations pour chiffrer les revendications des syndicats» et que, à ce jour, «aucun accord n’a encore été trouvé». D’ailleurs, le gouvernement et les syndicats se sont donné rendez-vous pour une autre réunion ce vendredi 6 avril. 

Mais une chose est sûre, dans les trois scénarios, il y aura huit (8) mesures et l’impact global dépendra d’où on mettra le curseur.

Les salariés du public sont assurés que si accord il y a, il comportera entre autres :

Une augmentation de salaires généralisée pour les 1.150.000 salariés dont 150.000 agents des collectivités locales, 96.000 salariés des entreprises publiques, le reste étant des fonctionnaires. Cette augmentation sera de 300, 400 ou 500 DH selon les accords conclus.

Une augmentation des allocations familiales pour 387.000 fonctionnaires et dont le montant ira de 100 à 300 DH nets par mois.

Une révision de l’IR : les syndicats réclament le relèvement de la première tranche exonérée à 40.000 DH par an au lieu de 30.000 actuellement avec la baisse des taux des autres tranches de 1 ou 2%. Mais pour cette mesure, même si un accord est trouvé, elle ne pourra être effective qu’avec la prochaine loi de Finances.

La création d’une indemnité mensuelle pour éloignement de 700 DH.

Le relèvement du niveau de la pension de retraite minimale de 1.500 DH par mois actuellement à 2.500 DH pour le scénario haut et 1.800 DH seulement pour le scénario bas.

Ci-après tous les détails en avant-première des 3 scénarios

 

 

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