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Hicham Basri : De rumeur en intox

Contrairement à ce qui a été publié par le quotidien arabophone « Al Ittihad Al Ichtiraki » dans son édition du mercredi 24 novembre 2004, Hicham Basri, le fils de l’ex-ministre de l’Intérieur, Driss Basri, n’a pas été arrêté en Suisse.
Une source autorisée a affirmé à ALM que l’ensemble des informationnels publiées par le journal de l’Union socialiste des forces populaires étaient dénuées de tout fondement et que Hicham Basri ne fait l’objet d’aucun mandat d’arrêt émis par le juge d’instruction chargé de l’affaire Slimani-Laâfora.
« Certes, le juge Serhane qui est chargé de ce dossier se trouve actuellement en Suisse, mais, son déplacement n’a rien à voir avec le fils de l’ex-ministre de l’Intérieur », explique notre source avant de préciser que « ce déplacement entre dans le cadre d’une commission rogatoire que le juge a demandée pour pouvoir entendre l’entrepreneur suisse Lovât qui a été derrière la plainte ayant été à l’origine de l’affaire Slimani-Laâfora et qui se trouve actuellement en Suisse ».
Il est à signaler que dans notre édition d’hier, nous avions publié une information en page 2 affirmant que Hicham Basri n’était pas recherché et que les informations publiées à ce sujet n’étaient pas fondées. Rappelons que, dans son article publié hier, le quotidien arabophone de l’USFP avait publié dans un article à la Une un article dans lequel il affirme, citant des « sources concordantes » que le fils de l’ex-ministre de l’Intérieur a été arrêté par des éléments de la police internationale « Interpol » à Lausanne en Suisse.
« L’Interpol arrête Hicham Basri en Suisse et une commission de la Justice et de la Sûreté arrive à Lausanne pour sa remise aux autorités marocaines », disait le titre de l’article publié en rouge en manchette.
L’article précisait que Hicham Basri avait été arrêté le week-end dernier et que les autorités marocaines avaient dépêché « une commission spéciale du ministère de la Justice et des services de sécurité » pour préparer les formalités de son extradition vers le Maroc. Le quotidien affirmait aussi que « le juge d’instruction chargé de l’affaire Slimani-Laâfora avait émis un mandat d’arrêt international à l’encontre du fils aîné de l’ex-ministre de l’Intérieur suite aux révélations faites par des personnes poursuivies dans le cadre de ce dossier l’accusant d’avoir participé à certaines opérations de malversations, de détournements et d’avoir bénéficié de privilèges dans l’obtention de marchés publics au profit de ces sociétés.
Par ailleurs, « Al Ittihad Al Ichtiraki » a affirmé dans le cadre du même article que Driss Basri devait à son tour faire l’objet d’un mandat d’arrêt international de la part des autorités marocaines. « Nos sources affirment aussi qu’un mandat d’arrêt contre Driss Basri attendait la signature de la part du ministre de la Justice », disait l’article.

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